La production et la vente d’huile lourde de Tsimiroro peuvent assurer 8 à 10% des recettes de la région sud-ouest de Madagascar et apporter des ressources non négligeables à la caisse de l’État, selon le ministre auprès de la Présidence en charge des Ressources stratégiques, Joeli Valérien Lalaharisaina, ce lundi 26 mai en marge de la rencontre organisée par la Banque africaine de développement (BAD) à Ankorondrano.
Des pourparlers sont engagés entre Madagascar Oil et la Jirama en vue de la transaction. 73 000 barils d’huile lourde seraient vendus à prix d’usine à la Jirama selon le ministre Joeli Lalaharisaina. Et bien que ce ne soit qu’un essai à partir du mois de juin prochain jusqu’au mois de novembre, on espère que la Jirama verra ses charges et ses dépenses bien allégées pour en faire profiter les ménages, a-t-on compris. En tout cas, le ministre des Ressources stratégiques note que des études sont encore en cours et se poursuivront pour évaluer techniquement et financièrement la rentabilité de l’huile lourde sur le marché – rentabilité par rapport aux produits importés en matière de consommation et de transport. L’usage de l’huile lourde ne nécessiterait pas de gros investissements pour les industries ni en matière d’équipements ni en matière d’outillages selon certaines sources.
Source : Tribune.com