Mahaléo

« Mahaleo »

un film de Paes & Rajaonarivelo

En Malgache « Mahaleo » signifie libre, indépendant et autonome.

Les sept musiciens du groupe ont toujours refusé le show-business malgré trente ans de succès, et ont choisi de s’engager dans le développement de leur pays. Ces précurseurs du blues malgache sont aussi médecin, chirurgiens, agriculteur, sociologue ou député…

Les chansons des Mahaleo ont été le levain du soulèvement de 1972 qui a provoqué la chute du régime néo-colonial à Madagascar. Aujourd’hui elles continuent de bercer la vie des Malgaches.

Guidé par la force et l’émotion de leurs chansons, le film est un portrait de Madagascar aujourd’hui.

Mahaléo [bande annonce]

[Libre, Indépendant et autonome …]

Projection le jeudi 17 Mars 2011

A 20h30 

A la salle de la Chalotais

Puis échange avec Marie-Clémence Paes [Coréalisatrice du film]

Participation libre… 

Vern-Tiers-monde prépare un container pour Haïti

L’association VernTiers-monde s’était récemment mobilisée pour Haïti. Bien que la pression médiatique soit retombée, les membres de l’association continuent de se mobiliser en prenant régulièrement des nouvelles des pays sinistrés. « Nous connaissons les besoins », souligne Denis Aubrée le président …

Un poulailler qui donne des ailes

L’instabilité politique de Madagascar les obligera-t-elles à ajourner leur voyage ? Le groupe de copines de Vern-sur-Seiche croise les doigts pour que le calme revienne dans l’île d’ici l’été. Les collégiens de Talata les attendent avec impatience pour construire un poulailler dans l’enceinte de leur établissement.

Un poulailler ? « C’est une installation très utile à Madagascar. L’idée est de produire des œufs en grande quantité pour nourrir les familles et les aider à varier leur régime alimentaire », explique Emeline, en classe de 1ère.
Cent-cinquante gallinacés peupleront les installations en briques (27 m²) que les six amies contribueront à édifier avec l’aide de l’association Vern Tiers-monde.

La cantine du collège malgache cuisinera les œufs pour ses élèves. Leurs parents récupéreront une partie des fruits de la ponte pour les vendre sur le marché. Ou comment associer l’autonomie alimentaire au développement d’une filière économique.

Retoqué une première fois par le jury, le projet des lycéennes s’est affiné au fil des mois pour convertir les bonnes intentions humanitaires en une action plus productive de solidarité internationale.

Mais la dimension humaine et culturelle reste primordiale. « On emmènera les enfants au zoo. La plupart d’entre eux n’ont pas les moyens de sortir de leur village pour découvrir la beauté de leur île », note Pauline. Les filles savent qu’elles reviendront transformées de leur séjour malgache. « On doit prendre conscience de la chance que nous avons de vivre ici ». Sans oublier d’aider ceux qui n’ont pas cette chance.